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Flying Blind : Critique d’un premier album.

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Flying Blind : Critique d’un premier album. Empty
MessageSujet: Flying Blind : Critique d’un premier album. Flying Blind : Critique d’un premier album. Icon_minitimeJeu 1 Déc - 0:40







Flying Blind : Critique d’un premier album.
Il y a de cela une semaine, je recevais une pochette d’album sur mon bureau, en y regardant de plus près, j’arrive à reconnaitre le visage de Jackie Williams…Comprenant du coup que le jeune homme à droite n’était autre que ce fameux Jude Cooper dont la jeune femme avait parlé il y a déjà quelques temps. C’est avec un certain empressement que je m’étais alors mis à l’écoute de ce premier album une fois chez moi. Soulignant qu’il a été entièrement écrit par Jude Cooper, qui nous offre un album très prometteur.

Le premier morceau « Rootless Tree », ouvre bien le bal. Pop, mélodie accrocheuse, cependant rien de vraiment originale si ce n’est le timbre de voix de Jude qu’on découvre et qui je pense fait justement la particularité de sa musique et du duo. « Volcano » prend le relais, on pourrait la considérer comme une des plus accrocheuses de l'album. Le violoncelle qui plaint, et les chants de Jude et de Jackie qui se croisent pour la première fois, un rythme entraînant, qui donne envie de bouger doucement de la tête en suivant le rythme, une de ces chansons qui nous sautent aux oreilles dès la première écoute, qui nous donnent envie de la réécouter immédiatement. La suite de l’album peut partager certains entre deux envies distinctes : celle de courir sauter par la fenêtre et d’en finir. Ou bien celle de se laisser aller sur son canapé et de finir l’écoute. Car il faut bien le dire : De la tristesse. De la tristesse. De la tristesse. C’est à éviter aux personnes qui sortent tout juste d’une rupture ou qui n’ont pas du tout le moral ces jours-ci. La palme de la chanson la plus triste revient à « Cold Water », un titre qui commence par quelques accords de piano, et va crescendo, en passant ensuite par la guitare, pour finir avec des chœurs et du violoncelle, le tout sur des paroles plus que troublantes. Belle chanson, mais que je ne réécouterai pas tant de fois personnellement. « Unplayed Piano » suit, agréable, reposante, le texte est réussi. A retenir sans doute la chanson « 9 Crimes » (qui part pourtant avec une partition de piano banale à souhait). Cette chanson est incontournable, touchante, magnifique ! « The Blowers Daughter ». « I can't take my eyes off you », chante un Jude esseulé à sa compagne qui le quitte, signant ici une des plus belles chansons de rupture que j’ai eu à écouter.
« Your Ghost » replace Jackie en scène. « The animals are gone » ("I love your depression and I love your double chin [..] at night I trip without you, and hope I don't wake up 'cause waking up without you is like drinking from an empty cup") remet le couteau dans la plaie du coup. « Older Chests » est aussi belle, mêlant des rimes simples avec une mélodie originale et merveilleuse. Il convient aussi de parler de « I Remember », chanson qui se décompose en deux parties. La première où Jackie chante d'une voix plaintive sur un fond de gratte, interrompue par un Jude beaucoup plus entraînant, soutenu par un violoncelle, et qui se barre rapidement en pleine expérimentation, avec les basses qui augmentent peu à peu jusqu'à obtenir une cacophonie propre à soutenir la rage des paroles. La fin en trombe d’« Elephant » clôture bien l’album. A noter une piste en bonus « Silent Night » reprise par Jackie, pas de musique en fond, uniquement sa voix, cela donne une immense profondeur à la chanson. En résumé, que pourrais-je dire sur cet album ? Côté instrumentation, le duo s’éloigne très rarement du piano et de la guitare acoustique, agrémentés par-ci par-là de cordes et de percussions. Un bel exemple de retenue et d’arrangements mettant la voix et le texte à l’avant-plan. Le reproche que je pourrais faire c’est d’être « trop ». Pas trop à la manière Mariah Carey, mais trop à la manière j’ai-envie-de-mourir-parce-que-l’amour-ne-m’aime-pas. Juste pour vous dire, Nick Cave passe pour un jovialiste quand on l’écoute après Flying Blind. À certains moments, j’ai l’impression que Jude va se désintégrer tellement la mélancolie, le spleen et la tristesse l’accablent. Mais pour Flying Blid, c’est un très bon premier album remplit d’émotions.

Damian A. Henley.
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