 Sujet: • Rencontre avec Anderson Acciari et Cayden Forbes •  Dim 6 Fév - 14:01 | |
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• RENCONTRE AVEC ANDERSON ACCIARI ET CAYDEN FORBES •
De plus en plus, les spécialistes musicaux n’hésitent pas à clamer haut et fort qu’Owen Campbell est l’un des plus grands musiciens de sa génération. Adulé par ses fans, admiré par ses égaux, il trace son chemin de jour en jour et son succès prend une ascension fulgurante avec son premier album solo, Land Surveyor. Toutefois, derrière les musiques composées par le musicien prodige se produisent deux musiciens hors pair, Anderson Acciari et Cayden Forbes.
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Commençons par le commencement, d’où vous vient votre passion de la musique?
Cayden Forbes : Elle me vient de mon enfance. Mon père était musicien, c'est lui qui m'a tout appris et qui m'a transmis cette passion.
Anderson Acciari : Je pense que le fait que ma mère ait décidé de me mettre dès mon plus jeune âge à la musique a grandement participer à me pousser vers ce domaine. Même si cela n'avait pas eu lieu je pense que je me serais tourné à un moment ou un autre vers la musique mais cela aurait prit plus de temps et je n'aurais surement pas eu la vie que j'ai eu jusqu'à présent.
Et quel est votre parcours jusqu’à ce jour en tant que musicien?
C. F. : Mon parcours... Pas vraiment remarquable, je pense. Dès que j'ai pu, je suis venu sur Londres, et je jouais de bars en bars, en cherchant toujours à m'améliorer... Rien d'exceptionnel.
A. A. : J'ai appris le piano lorsque j'étais enfant avant de me tourner vers la batterie pour une formation jazz rock. J'ai commencé à jouer avec différents groupes ce qui a fait ma notoriété, je passais d'un groupe à l'autre, que ce soit pour une seule chanson ou pour m'occuper des percussions pendant plusieurs albums. J'ai ensuite décidé d'arrêter le côté musical à proprement dit et je m'occupe maintenant d'un label musical qui me permet de découvrir moi même des artistes tout en retournant parfois derrière une batterie afin de les aider dans leurs albums.
Comment avez-vous fait la rencontre d'Owen Campbell?
C. F. : C'était... un miracle, je crois. Jamais je ne me serais d'abord douté que je croiserais la route d'Owen de cette façon, et encore moins qu'il me prenne ainsi sous son aile. Je jouais dans un bar, comme souvent, et il a visiblement été séduit par mon jeu de basse, et m'a ensuite proposé de jouer dans son projet solo. Les surprises de la vie, comme on dit !
A. A. : Un sale gamin passait son temps dans le magasin de musique où je travaillais à l'époque il n'arrêtait pas de toucher à toutes les guitares sans jamais rien acheter. Je dois avouer que je pensais souvent en moi que c'était un vrai petit con qui se foutait de moi. Puis un jour je l'ai entendu jouer et j'ai tout de suite su qu'il ne fallait pas qu'il laisse son talent de côté. Je ne savais pas à l'époque que ce jeune garçon que j'avais décidé de prendre sous mon aile allait devenir le grand Owen Campbell. (rires)
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Quelles sont vos influences niveau musical?
C. F. : Est-ce que j'ai l'air d'un fanatique si je dis Owen Campbell ? Non ? Génial alors. Owen Campbell. Sinon, j'ai suivi les influences de mon propre père, qui sont les légendaires Beatles, Nirvana, AC/DC, les Stones, Pink Floyd, Led Zeppelin et j'en oublie sûrement... Pour faire dans le plus récent, j'admire beaucoup les Arctic Monkeys, Black Rebel Motorcycle Club, Placebo, les Black Stones aussi, bien sûr, et je vais m'arrêter là, il y en a tellement, et vous avez compris le truc. Sinon, je peux vous prêter mon iPod, il répondra tout aussi bien que moi à la question !
A. A. : Je ne peux pas vraiment dire que j'ai été influencé par quoi que ce soit mais je dois avouer que depuis que je suis gosse j'ai toujours aimé les musiques rythmées que l'on peut trouver dans le rock d'Elvis, des Beatles, et l'un des rythmes que j'aime le plus celui de la chanson Johnny B. Goode.
Et niveau vie privée? Qu’auriez-vous à dire pour informer vos nombreuses fans qui, j’en suis sûre, se languissent tant? (rires)
C. F. : Hum... Question suivante ? (rires) Non, sérieusement, c'est déjà assez le bordel dans ma tête, je vais avoir du mal à exprimer ça à voix haute... Tout ce que je peux vous dire, c'est que je ne suis pas vraiment libre... Euh, attendez, vous avez dit "nombreuses" fans ??! (rires)
A. A. : (rires) Euh de ce côté là on va dire que je suis beaucoup moins doué qu'en musique. Il n'y a personne dans ma vie en tout cas et je dois avouer que je ne cherche pas vraiment à y faire rentrer quelqu'un. Ce milieu et la vie que je mène sont tellement dingues que je ne vois pas comment je pourrai trouver quelqu'un qui les supporte.
Quels sont vos projets pour l’avenir?
C. F. : Oh. Mes projets pour l'avenir. Je suis plutôt du genre à vivre au jour le jour, vous savez... Mais je pense que mon avenir, je l'envisage comme je l'ai toujours envisagé : sur scène.
A. A. : Les mêmes qu'en ce moment. Continuer à trouver de nouveaux artistes qui me plaisent pour leur singularité. Pour l'instant je n'ai pas encore l'intention de reprendre la musique à proprement dit.
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