Revival Rock
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• WHATEVER HAPPENED TO MY ROCK'N'ROLL : Critique de l'album d'Owen Campbell •

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MessageSujet: • WHATEVER HAPPENED TO MY ROCK'N'ROLL : Critique de l'album d'Owen Campbell • • WHATEVER HAPPENED TO MY ROCK'N'ROLL : Critique de l'album d'Owen Campbell • Icon_minitimeVen 3 Déc - 13:28







• WHATEVER HAPPENED TO MY ROCK'N'ROLL : Critique de l'album d'Owen Campbell •
S’il y a bien un nom de guitariste dont notre génération devrait garder à l’esprit, ce sera inévitablement Owen Campbell ! Surnommé L’Artiste, ce terme n’est pas accordé à la légère. Un passé top-secret, une allure nonchalante, des collaborations mythiques, des solos majestueux, une précédente dépendance à l’héroïne, une capacité à surfer sur plusieurs registres musicaux. Owen Campbell ne laisse personne indifférent. Connu pour être le guitariste et compositeur des Morten Bluz, c’est seul qu’il se présente cette fois-ci pour un premier album solo, et le moins que je puisse dire est que Campbell dévoile enfin sa véritable nature !

L’histoire raconte que lors de sa cure de désintoxication, Owen Campbell a non seulement réalisé toutes les chansons du troisième album des Morten Bluz, mais il s’est aussi adonné à la composition de son propre album. A sa sortie, il a su s’entourer des meilleurs pour un enregistrement secret. Se permettant le luxe d’être accompagné d’un batteur de renommée mondiale : Anderson Acciari. Il a également fait appel à Erwan Valenci, Curtis Coleman (Dysfunctional), et deux noms inconnus au grand public : Théa Callahan et Cayden Forbes. Ce Land Surveyor surprendra grandement les fans des Morten Bluz tant le son diffère totalement des mélodies « classieuses » du groupe, là, on a droit à un tout autre scénario, élément qui signe l’étendu du talent du musicien, qui est finalement, un très bon interprète également ! Campbell fait dans le rock’n roll, le vrai, celui qui tâche et qui hume le whisky à 500m. On a l’impression qu’il a voulu invoquer les fantômes d’un rock gras et bruyant. Les Stooges, le shoegaze et le Brian Johnston Massacre se croisent. Les 13 titres que nous propose Owen Campbell sont en effet riche en influence, en souvenirs (pour certains), mais surtout riche en talent ; car même si la liste des artistes que l’on semble entendre est grande on ne pourra coller une étiquette à cet album ; le musicien brouillant les pistes sur chaque morceau en oscillant entre noisy pop (Ha Ha High Babe, In Like The Rose), du rock façon Beatles (Howl), des influs psyché (L’intro de Ha Ha High Babe). Pour exemple, même lorsque le mancunien se lance dans un slow, l'excellent Aya, le son reste un brin gras.

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Les paroles sont noires, agressives, voire dépressives, comme la pochette d’ailleurs. "I don’t feel at home in this generation, I’ve been feeling alone in this generation" chante Owen sur Generation : cela a bien changé depuis My Generation de The Who ! "Don’ fuck with me" conclut-il...Rebelle ? Une batterie lourde, des guitares assourdissantes et une voix grave, à la Sisters of Mercy, mais elle s’apparente parfois à celle de Richard Ashcroft (The Verve). Un morceau tel que "Conscience Killer" frappe fort dans l'exercice du brûlot explosif, tout comme le très noisy "River Styx". Difficile d’en dire plus, pas grand-chose à redire sur cet album. On n’est pas vraiment dépaysé et c'est tant mieux, tant le spleen est ici sublimé. Il y a chez Owen une science du riff incroyable ! Une capacité à enfouir des mélodies pop accrocheuses et planantes sous une densité sonore écrasante. En conclusion, je dirais en toute simplicité : chapeau bas l’artiste ! Et sans offense aux Morten Bluz, je pense juste que Campbell est tout-à-fait capable de voler de ses propres ailes et d’aller loin, très loin.

Damian Henley.

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